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Références bibliographiques

Extrait du livre ''Le miracle de la guérison'' du Dr Nadia Volf aux Éditions Marabout

Extrait des pages 141, 143, 144, 145, 146

Faire accepter l’acupuncture comme une science

Un problème demeurait cependant : je ne comprenais pas pourquoi l’acupuncture n’était pas admise à l’université. Pourquoi mes chers professeurs (de la faculté de médecine) ne la prenaient pas au sérieux ? Pourquoi elle n’était pas enseignée à la faculté de médecine en même temps que la pharmacopée, la chirurgie et les autres disciplines ? …….

Pour tester l’efficacité de l’acupuncture, j’ai choisi d’utiliser le même modèle pharmacologique que pour les expériences du laboratoire : personne ne pourrait contester des résultats obtenus selon une méthode reconnue par le monde scientifique.

Les recherches du département de pharmacologie portaient sur les antiépileptiques, testés sur des lapins. D’abord, il fallait introduire des électrodes dans une zone précise du cerveau, sous anesthésie générale. Ces électrodes servaient à la fois à provoquer une crise d’épilepsie et à enregistrer l’activité du cerveau pendant la crise avec un électroencéphalographe….

j’ai pu démontrer que la stimulation d’un seul point d’acupuncture, le point VG4, qui se trouve entre la deuxième et la troisième vertèbre lombaire et porte le joli nom chinois de Ming Men (« Porte de la Vie »), arrêtait l’activité épileptique (au point que même l’injection d’une double dose de pénicilline dans l’hippocampe ne pouvait plus la provoquer de nouveau), tandis que la stimulation d’un point inactif (un point placébo), localisé à quelques centimètres, n’avait aucune action sur l’activité épileptique.

Normalement, pour établir les données statistiques, le nombre d’expériences est limité entre 20 et 60. Pas pour l’acupuncture ! tout le département de pharmacologie venait contrôler mes expériences et personne n’arrivait à y croire ! Je devais les reproduire encore et encore devant témoins, ce que j’ai fait deux cent vingt fois. Chaque fois, l’introduction d’une aiguille dans la Porte de la Vie inhibait le foyer de l’épilepsie dans l’hippocampe des lapins. Or les lapins ne croient pas à l’acupuncture.

Le professeur et son équipe ont fini par reconnaître le phénomène et m’ont aidée à tester l’action d’autres points du Vaisseau Gouverneur sur l’intensité du foyer d’épilepsie et à explorer les mécanismes physiologiques activés pas l’acupuncture. J’ai pu vérifier cette activité sur le plan clinique auprès d’enfants atteints d’épilepsie, en complément de leur traitement médicamenteux habituel. J’ai alors publié mes résultats et présenté mes travaux lors d’un Congrès mondial d’acupuncture, ce qui m’a plus tard conduite en France.

Extrait des pages 141, 143, 144, 145, 146
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